Nos revendications

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Préambule

L’APAJH milite pour une citoyenneté pleine et entière des personnes en situation de handicap au cœur d’une société où l’ensemble des dispositifs sont accessibles à tous dans le respect des souhaits et attentes de chacun.

Nos revendications pour de véritables nouvelles avancées tout au long de la vie

Dans tous les secteurs impactant la vie des personnes en situation de handicap des freins existent encore pour : accéder aux structures de la petite enfance et l’école, s’insérer dans l’entreprise ordinaire, aller au spectacle ou au cinéma, accéder aux soins, voter et être élu, avoir une vie intime …

L’APAJH exige de réelles avancées, au-delà des discours et des intentions.

Être citoyens à part entière, c’est exercer ses choix de vie et bénéficier des adaptations et des accompagnements spécialisés rendant la société universellement accessible.

Des réussites à certains endroits, des expérimentations à d’autres, montrent la voie du possible !

Nos revendications dans le champ de l’enfance, de la vie professionnelle, de la vie sociale et des réponses d’accompagnement sont à la disposition de tous pour construire ensemble cette société inclusive.

SOCIÉTÉ INCLUSIVE
Langue des signes française

Pour l’APAJH le handicap concerne toute la société.

Depuis 60 ans, l’APAJH milite pour la citoyenneté des personnes en situation de handicap.

Le handicap est la reconnaissance des difficultés pour vivre dans la société.
La société doit donc être rendue accessible.
Une société accessible est une société qui permet l’accès à tout, pour tous, partout, avec tous.
C’est l’accessibilité universelle.
Elle doit être défendue par les pouvoirs publics.
Cette société accessible ne met personne à l’écart. Elle est inclusive et permet de vivre tous ensemble.

En 2014, l’APAJH exigeait une société inclusive grâce à son texte sur l’accessibilité universelle. Les objectifs ne sont pas atteints.
Les combats doivent continuer.

Comme tout le monde, les personnes en situation de handicap doivent choisir leur projet de vie.
Les réponses d’accompagnement doivent donc :

respecter leurs souhaits et attentes
satisfaire les besoins de compensations (financiers, matériels, humains, ...)

L’APAJH mobilise tout le monde pour relever les défis.

Le gouvernement reprend les discours de l’APAJH, mais ne propose pas des actions dans ce sens.

REVENDICATIONS
Langue des signes française

Des difficultés existent pour les personnes en situation de handicap dans l’accès aux structures de la petite enfance ou à l’école.
Des difficultés existent aussi :

pour les études
pour entrer dans une entreprise
pour faire du sport dans le club du quartier
pour aller au spectacle ou au cinéma
pour choisir son logement
pour voter comme tous les autres citoyens
pour se faire soigner
pour choisir sa vie affective, intime et sexuelle
…

Les initiatives sont aujourd’hui décevantes.
L’APAJH exige de vrais changements.
Elle ne veut pas seulement entendre des discours.
Le travail de certains dans différents domaines montre que c’est possible.

Enfance, jeunesse et formation

Le diagnostic précoce et l’accompagnement dès l’annonce du handicap.
Les solutions d’accueil dès le très jeune âge.
La scolarisation avec tous : école, collège, lycée, lycée professionnel, …
L’accélération de la scolarisation à l’école de tous : externaliser les unités d’enseignement, multiplier les unités d’enseignement maternel pour enfant avec troubles du spectre de l’autisme
L’augmentation du nombre de places en SESSAD.
La prise en compte du handicap dans les formations : petite-enfance, éducation nationale, santé, sport…
L’accessibilité des outils et démarches pédagogiques
L’organisation des accompagnements dans les territoires : pour des réponses de proximité pour la coopération des différents secteurs.
Un accompagnement scolaire pérenne et continu : des AESH en CDI, mieux formés, mieux rémunérés
Des aides et accompagnements nécessaires pour la poursuite des études dans l’enseignement supérieur.
Des réponses innovantes de logement pour les étudiants.
Le renforcement de la guidance parentale (SESSAD, CAMSP, CMPP…)

Revendications en LSF : petite enfance, enfance, jeunesse et formation

L’accompagnement des personnes dès l’annonce du handicap. Le diagnostic précoce du handicap.
L’accueil en établissement dès le très jeune âge. Les parents peuvent donc continuer de travailler.
La scolarisation avec tous, et non pas dans des lieux spécialisés : école, collège, lycée, lycée professionnel, ...
L’augmentation du nombre de places en SESSAD. Les professionnels d’un SESSAD se déplacent à l’école de l’enfant.
La prise en compte du handicap dans les formations des professionnels : éducation nationale, santé, sport, …
L’accessibilité des outils et démarches pédagogiques. Les supports pour apprendre doivent être compréhensibles par tous.
L’organisation dans les territoires des accompagnements.
Les accompagnements sont au plus près du lieu de vie des personnes.
Les professionnels du territoire coopèrent.
Des accompagnants scolaires avec des bonnes conditions de travail.
Des aides dans l’enseignement supérieur pour que les jeunes choisissent leurs formations.
L’accompagnement parental en renforçant la guidance parentale. Les parents apprennent leur rôle de parent pour que d’autres ne fassent pas l’éducation à leur place.

vie professionnelle

Revendications en LSF : vie professionnelle

L’accompagnement spécifique après 16 ans.
Des entreprises adaptées.
Ce sont des entreprises spécifiques qui répondent aux besoins des personnes.
Des passerelles ESAT/EA/Entreprises.
Les personnes doivent pouvoir faire des allers-retours entre leurs établissements et l’entreprise.
Des propositions pour accompagner à la formation et à l’insertion en sortant d’ESAT.
Les dispositifs « emploi accompagné ». Les personnes sont accompagnées à la fois par leur établissement et par un référent dans l’entreprise qui l’aide dans son travail.
L’accès aux droits gérés par Pôle emploi. Des référents aux agences Pôle emploi qui connaissent le handicap, et le droit des personnes concernant la formation et le travail.
Les validations d’acquis d’expérience et la reconnaissance des acquis d’expérience. Les personnes seront alors plus employables.
La création d’espaces pour accompagner les souhaits d’évolution et de formation. Ces espaces sont près du lieu de vie des personnes.
La prise en compte de l’avancée en âge des travailleurs et de leur passage à la retraite.

L’accompagnement spécifique après 16 ans.
Le développement des entreprises adaptées.
La construction des passerelles ESAT / EA / Entreprises.
L’impulsion de formules innovantes en ESAT pour la formation et l’insertion des jeunes.
Le déploiement des dispositifs « emploi accompagné ».
L’accès aux droits gérés par Pôle Emploi pour les personnes en situation de handicap.
Le développement des VAE pour accroître l’employabilité des personnes en situation de handicap.
L’accompagnement des souhaits d’évolution et de formation en proximité géographique.
La prise en compte de l’avancée en âge et de la retraite pour les travailleurs en situation de handicap.

vie sociale

Des logements inclusifs : accessibles, mesures pour les bailleurs privés, règles d’attribution de la PCH assouplies, création d’un droit au logement inclusif.
L’accès à des ressources supérieures au seuil de pauvreté.
L’accès aux dispositifs de droit commun : sport, culture, loisirs, vacances...
Le soutien de la vie à domicile (SAVS, SAMSAH...)
La mise en accessibilité des transports.
L’accès aux soins préventifs et curatifs (formation de professionnels de santé, coopération entre les acteurs...)
Le droit à une vie affective, intime et sexuelle pour tous.
L’accompagnement adapté aux personnes avançant en âge.
L’égalité de l’accès au numérique.
Le respect de l’ensemble des droits des personnes en situation de handicap : vote, éligibilité, participation citoyenne, auto-détermination

Revendications en LSF : vie sociale

Des logements inclusifs.
Le logement est dans la ville.
Le logement est adapté aux situations de handicap.
L’augmentation du nombre de logements accessibles.
La création de mesures pour inciter les bailleurs privés à rendre accessibles les logements.
L’attribution de la PCH avec des règles plus souples.
La création d’un droit au logement inclusif.
Des ressources supérieures au seuil de pauvreté. Les personnes ont suffisamment d’argent pour vivre une vie digne.
L’augmentation de l’offre en SAVS et SAMSAH.
Ces services ou structures permettent l’accès au droit commun : l’accès au sport, à la culture, aux loisirs, ...
L’accessibilité des transports.
Il est nécessaire de parler des financements des transports spécialisés.
Le transport ne doit pas réduire le choix de vie de la personne.
L’accès aux à la prévention et aux soins.
L’accès aux mêmes dispositifs que les autres.
Les professionnels de santé sont formés au handicap.
Les différents organismes coopèrent pour proposer un meilleur accompagnement.
Le droit à une vie affective, intime et sexuelle pour tous. L’adaptation des lieux collectifs et la formation des professionnels permet le choix d’une vie intime.
L’accompagnement des personnes avancées en âge. Les accompagnements sont adaptés à l’âge des personnes.
L’accès au numérique pour tous.
Il doit être égal pour éviter les risques de fracture numérique. Chaque nouvel outil doit être conçu aussi pour les personnes en situation de handicap.
Le respect de l’ensemble des droits des personnes en situation de handicap.
Leur parole, et leur capacité d’agir doit être mis en avant.

Organisation des réponses d'accompagnement

Revendications en LSF : réponses d'accompagnement

L’organisation dans les territoires des accompagnements. Les accompagnements répondent aux besoins des personnes. Les accompagnements sont au plus près
du lieu de vie des personnes.
Le fonctionnement des structures en dispositifs ou plateformes. Les personnes peuvent passer d’un établissement à l’autre en fonction de ses besoins et de ses attentes.
Les solutions de répit pour éviter l’épuisement des familles. Ces lieux permettent aux familles de prendre du temps pour elles.
La prise en compte de l’expertise des pairs-aidants.
Les pairs-aidants sont des personnes qui ont vécu ou vivent la même situation de handicap, ou la même maladie.
Ils peuvent partager leurs expériences et leurs compétences.
La simplification des autorisations des établissements pour proposer plus de prestations aux personnes.
Des échanges équilibrés entre les financeurs et les gestionnaires des établissements. L’offre d’accompagnement sera plus adaptée aux personnes. La qualité de l’accompagnement est garantie.
La formation des professionnels pour mettre en place les nouvelles pratiques d’accompagnement.

Des schémas territoriaux pour répondre aux besoins non satisfaits.
Le fonctionnement des structures en dispositifs ou plateformes (fluidité des parcours).
Des solutions de répit pour les aidants familiaux.
La prise en compte de l’expertise des pairs-aidants.
L’évolution des autorisations pour élargir les prestations des structures.
Des échanges équilibrés entre les financeurs et les gestionnaires de structures pour plus de réactivité dans l’adaptation de l’offre.
La formation des professionnels du médico-social pour réussir les changements nécessaires pour l’évolution des pratiques.

SOCIÉTÉ INCLUSIVE
Langue française parlée complétée

Pour l’APAJH le handicap concerne toute la société.

Depuis 60 ans, l’APAJH milite pour la citoyenneté des personnes en situation de handicap.

En 2014, l’APAJH exigeait une société inclusive grâce à son texte sur l’accessibilité universelle. Les objectifs ne sont pas atteints.
Les combats doivent continuer.

Comme tout le monde, les personnes en situation de handicap doivent choisir leur projet de vie.
Les réponses d’accompagnement doivent donc :

respecter leurs souhaits et attentes
satisfaire les besoins de compensations (financiers, matériels, humains, ...)

L’APAJH mobilise tout le monde pour relever les défis.

Le gouvernement reprend les discours de l’APAJH, mais ne propose pas des actions dans ce sens.

REVENDICATIONS
Langue française parlée complétée

Les revendications de l’APAJH

Des difficultés existent pour les personnes en situation de handicap dans l’accès aux structures de la petite enfance ou à l’école.

Des difficultés existent aussi :

pour les études
pour entrer dans une entreprise
pour faire du sport dans le club du quartier
pour aller au spectacle ou au cinéma
pour choisir son logement
pour voter comme tous les autres citoyens
pour se faire soigner
pour choisir sa vie affective, intime et sexuelle
…

Quelles revendications concernant l’enfance, la jeunesse et la formation ?

L’accompagnement des personnes dès l’annonce du handicap. Le diagnostic précoce du handicap.
L’accueil en établissement dès le très jeune âge. Les parents peuvent donc continuer de travailler.
La scolarisation avec tous, et non pas dans des lieux spécialisés : école, collège, lycée, lycée professionnel, ...
L’augmentation du nombre de places en SESSAD. Les professionnels d’un SESSAD se déplacent à l’école de l’enfant.
La prise en compte du handicap dans les formations des professionnels : éducation nationale, santé, sport, …
L’accessibilité des outils et démarches pédagogiques. Les supports pour apprendre doivent être compréhensibles par tous.
L’organisation dans les territoires des accompagnements.Les accompagnements sont au plus près du lieu de vie des personnes.Les professionnels du territoire coopèrent.
Des accompagnants scolaires avec des bonnes conditions de travail.
Des aides dans l’enseignement supérieur pour que les jeunes choisissent leurs formations.
L’accompagnement parental en renforçant la guidance parentale. Les parents apprennent leur rôle de parent pour que d’autres ne fassent pas l’éducation à leur place.

Quelles revendications concernant la vie professionnelle ?

L’accompagnement spécifique après 16 ans.
Des entreprises adaptées.Ce sont des entreprises spécifiques qui répondent aux besoins des personnes.
Des passerelles ESAT/EA/Entreprises. Les personnes doivent pouvoir faire des allers-retours entre leurs établissements et l’entreprise.
Des propositions pour accompagner à la formation et à l’insertion en sortant d’ESAT.
Les dispositifs « emploi accompagné ». Les personnes sont accompagnées à la fois par leur établissement et par un référent dans l’entreprise qui l’aide dans son travail.
L’accès aux droits gérés par Pôle emploi. Des référents aux agences Pôle emploi qui connaissent le handicap, et le droit des personnes concernant la formation et le travail.
Les validations d’acquis d’expérience et la reconnaissance des acquis d’expérience. Les personnes seront alors plus employables.
La création d’espaces pour accompagner les souhaits d’évolution et de formation. Ces espaces sont près du lieu de vie des personnes.
La prise en compte de l’avancée en âge des travailleurs et de leur passage à la retraite.

Quelles revendications concernant la vie sociale ?

Des logements inclusifs. Le logement est dans la ville. Le logement est adapté aux situations de handicap.
L’augmentation du nombre de logements accessibles.
La création de mesures pour inciter les bailleurs privés à rendre accessibles les logements.
L’attribution de la PCH avec des règles plus souples.
La création d’un droit au logement inclusif.
Des ressources supérieures au seuil de pauvreté. Les personnes ont suffisamment d’argent pour vivre une vie digne.
L’augmentation de l’offre en SAVS et SAMSAH. Ces services ou structures permettent l’accès au droit commun : l’accès au sport, à la culture, aux loisirs, ...
L’accessibilité des transports. Il est nécessaire de parler des financements des transports spécialisés. Le transport ne doit pas réduire le choix de vie de la personne.
L’accès aux à la prévention et aux soins. L’accès aux mêmes dispositifs que les autres. Les professionnels de santé sont formés au handicap. Les différents organismes coopèrent pour proposer un meilleur accompagnement.
Le droit à une vie affective, intime et sexuelle pour tous. L’adaptation des lieux collectifs et la formation des professionnels permet le choix d’une vie intime.
L’accompagnement des personnes avancées en âge. Les accompagnements sont adaptés à l’âge des personnes.
L’accès au numérique pour tous. Il doit être égal pour éviter les risques de fracture numérique. Chaque nouvel outil doit être conçu aussi pour les personnes en situation de handicap.
Le respect de l’ensemble des droits des personnes en situation de handicap. Leur parole, et leur capacité d’agir doit être mis en avant.

Quelles revendications concernant l’organisation des réponses d’accompagnement ?

L’organisation dans les territoires des accompagnements. Les accompagnements répondent aux besoins des personnes. Les accompagnements sont au plus près du lieu de vie des personnes.
Le fonctionnement des structures en dispositifs ou plateformes. Les personnes peuvent passer d’un établissement à l’autre en fonction de ses besoins et de ses attentes.
Les solutions de répit pour éviter l’épuisement des familles. Ces lieux permettent aux familles de prendre du temps pour elles.
La prise en compte de l’expertise des pairs-aidants. Les pairs-aidants sont des personnes qui ont vécu ou vivent la même situation de handicap, ou la même maladie. Ils peuvent partager leurs expériences et leurs compétences.
La simplification des autorisations des établissements pour proposer plus de prestations aux personnes.
Des échanges équilibrés entre les financeurs et les gestionnaires des établissements. L’offre d’accompagnement sera plus adaptée aux personnes. La qualité de l’accompagnement est garantie.
La formation des professionnels pour mettre en place les nouvelles pratiques d’accompagnement.

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